Encore une fois, j’ai beaucoup trop attendu avant de me mettre à écrire mon article. Nous sommes arrivés en Inde depuis déjà quatre ou cinq jours et je dois revenir sur l’avant dernière semaine en Malaisie. Je ne vais pas mentir, c’est de plus en plus difficile pour moi d’écrire les articles, il faut dire qu’on en a écrit des choses depuis tous ces mois que nous avons quitté la France. Alors c’est vrai que je commence à être un peu en panne devant mon clavier et que je commence à avoir un peu la flemme de rédiger régulièrement ces huit pages de texte. Mais bon, je sais bien qu’une fois plongée dans nos petites aventures, je serais toute absorbée et ça va couler tout seul. J’aimerais déjà commencer à te raconter ce qu’on fait en Inde, ce qu’on mange, les gens qu’on rencontre tellement nous sommes emballés mais je laisse le soin à Seb de raconter nos premières journées dans le Sud de l’Inde.

Revenons donc à la petite ville de George Town où nous sommes restés trois nuits avant de partir plus au Nord et découvrir la faune marine de l’île de Langkawi. On avait décidé de faire une étape entre nos deux semaines de repos à Melaka et les cours de plongée. Le but étant de se remettre dans le voyage, de se relever tôt et de visiter encore un peu le pays. Nous avons donc choisi de remonter la côte ouest jusqu’à l’île de Penang pour séjourner dans la ville de Penang, aussi appelé George Town. Tout ce qu’on savait de l’endroit où nous allions était que c’était plutôt réputé pour la diversité culinaire. Nous, tout ravi, on y a donc foncé tête baissée. En fait, la diversité est la même que dans toute la Malaisie mais les produits y sont particulièrement bons. On y aura d’ailleurs mangé le meilleur Laksa malais, le meilleur bagel au gravlax, le plat le plus étrange du monde, les huitres (en sachet) revenues au wok avec de l’huile, des œufs, d’autres trucs et une substance tellement gluante et collante que le tout se détachait très mal. Honnêtement, on est ravis d’avoir essayé cette spécialité mais je ne le recommande absolument pas, jamais, dans aucune situation ou circonstance. Mais bon, entre nous, ça avait toujours bien plus de saveur que tout ce qu’on a pu manger en Chine… C’était la seule expérience bizarre de Malaisie.

Notre arrivée à Penang était plutôt très agréable. On arrive dans une auberge de jeunesse super, le gérant était vraiment génial, plein de bons conseils pour nous aider. On a passé un petit moment à discuter avec lui pour qu’il nous explique les différents endroits à visiter et il nous a sorti un grand dépliant avec toutes les spécialités ainsi que les restaurants où les trouver. Il aurait fallu au moins deux semaines pour tout essayer, on aurait tellement aimé !! Mais bon finalement on a quand même réussi à essayer deux trois trucs, comme les huitres par exemple. Nous nous sommes pas mal baladé malgré le déluge qui s’est abattu sur nous pendant les trois jours où nous y étions. Le premier soir nous avons eu droit à un orage vraiment très violent qui a fait sauter les plombs dans notre auberge, on a donc été délocalisé de notre chambre privée vers un dortoir ma foi très confortable où finalement nous étions que tous les deux. Je dois avouer que les orages, je n’en pouvais plus. Un orage par jour passé en Malaisie, ça fait beaucoup. Heureusement les seuls jours où nous avons été épargnés étaient les jours de plongée et le jour de départ pour prendre l’avion. J’étais un peu contente. Bon, maintenant ce sont les moussons, c’est encore un peu différent. Nous nous sommes aussi bien baladé sur les bords de l’eau, dans le quartier sensé être le quartier chinois où toutes les maisons sont faites de bois et de tôle et reposent sur pilotis au dessus de la vase. Les odeurs n’y sont pas grandioses et le confort des maisons est très spartiate mais on y a vu des choses assez intéressantes et assisté à des petits moments de vie inhabituels. Ca ce fut pour notre première journée de redépart à l’aventure, plutôt agréable me diras tu. Le deuxième jour à Penang s’est fini sur une grosse fâcherie. On a fait du gros boudin pas beau. Rassure toi, on était pas fâchés l’un contre l’autre mais contre le même petit groupe de personnes. Rien que d’y penser, ça me met en rogne. La journée a débuté avec un super petit déj dans un café branché non loin de notre auberge, on y est resté un moment pour discuter et profiter du beau temps. Notre serveuse, française, est restée un moment avec nous pour faire la conversation, nous avons parlé de notre voyage, du sien, de la vie en Malaisie. Elle avait quitté le Canada où elle bossait depuis plusieurs mois et sillonnait l’Asie du Sud-Est toute seule entre petits boulots, rencontres, visites, etc. Là ça faisait deux semaines seulement qu’elle avait été engagée comme serveuse et elle nous disait qu’elle avait déjà la bougeotte, elle ne pouvait pas rester au même endroit trop longtemps. Pour son boulot, elle était payé 6 ringgit de l’heure, ce qui fait dans les 1 euros 30, sa chambre lui coutant 18 ringgit la nuit, alors forcément c’était pas pour le confort du boulot qu’elle se voyait s’installer ici. Bref, petit portrait de jeune fille en voyage qui ne veut plus jamais rentrer chez elle. Nous heureusement, on se voit bien rentrer dans une maison douillette. Après cette charmante rencontre, nous sommes rentrés à l’auberge, juste à temps, une fois la porte d’entrée passée, un déluge phénoménale s’est mis à tomber. Cela a duré un bon moment alors nous avons vaqué à nos carnets de dessins et de voyage avant de se remettre en route pour découvrir un autre petit bout de la ville sous un ciel on ne peut plus menaçant. On arrive à fort Cornwallis, un ancien fort que l’on peut soi disant visiter. En fait, on arrive devant une guitoune où on nous fait payer une somme dingue, on se dit « bon allez, on peut se le permettre, ça va être sympa » et bien ça ne l’était pas du tout. On entre dans les remparts du fort pour découvrir juste un carré de pelouse, un phare dans lequel on ne peut pas monter et une maison en béton où trône une mini maquette d’un bâtiment. Du coup, on se dit, y’a un truc, c’est pas possible. On essaie d’aller voir si on peut récupérer nos sous et la nana nous dit que les sous qu’on leur a donné servent en fait d’avoir pour le restaurant qui se trouve dans l’enceinte du fort. Ok, faut pas nous le dire deux fois, on va aller manger au restau et récupérer nos soussous.

Finalement, la nourriture était prétentieuse et très mauvaise et nos petits bons ne nous ont juste déduits qu’une somme dérisoire sur le total de la note qui était bien trop élevée pour une salade de courgettes… Histoire un peu longue certes, mais il fallait qu’on la raconte car ça nous a tout de même occupés toute la soirée. Mais bon, la journée s’est évidemment bien fini, nous avons errer un peu dans les rues et continué notre tour des restaurants pour y gouter tout ce qu’on pouvait.

Le lendemain, il était temps pour nous de quitter cette île pour une autre, celle de Langkawi, plus au Nord, au niveau de la frontière thaïlandaise. Un bateau reliant les deux îles partait en début d’aprem, parfait pour une grasse mat et un gros petit dej dans le même café pour dire au revoir à notre nouvelle copine serveuse. On avait lu quelques critiques sur le trajet en bateau que nous allions faire et disons le clairement, elles étaient très très mauvaises. Oui, maintenant avec internet, tout le monde se sent une grande âme de critique et se permet de donner son avis sur tout, tout le temps. Alors on peut trouver des avis sur des films, des livres, des hôtels, des lieux à visiter et aussi des trajets en bus, train, avion ou bateau. C’est quand même assez rigolo de voir que ça va si loin que ça. Bon, en même temps c’est vraiment bien pratique, ça donne une idée de ce sur quoi on va tomber. Bien sur, il y a beaucoup de râleurs mais ça reste très équilibré. Bref, pour notre voyage en bateau donc, c’était assez clair pour tout le monde, le trajet s’annonçait affreux. Certains parlaient de bateau en ruine, d’épave, de vagues de cinq mètres de haut, de personnel de bord irresponsable et pas qualifié. On trouve aussi une petite annotation sur le site qui vend les billets, ces bateaux sont réputés pour rendre les gens malades car ils sont assez rapides et que la houle peut être violente sur ce trajet. On appréhende un peu mais on y va, après tout, les gens ayant posté les commentaires étaient vivants pour les écrire et puis entre 3h de bateau ou 30min de taxi + 6h de bus + 1h30 de bateau, le choix n’était pas compliqué. Alors, c’est vrai, ça bougeait beaucoup, de plus on était tous assis en intérieur ce qui peut aisément donner le tournis mais pour nous ça a été très bien. Bon, en partant, un type est passé pour distribuer des sacs à vomi que beaucoup dans le bateau ont utilisé bruyamment. Nous avons immédiatement pensé à nos deux mamans qui n’auraient sans doute pas trop aimé ce voyage mais faut l’avouer, nous on a bien aimé. Les ferrys malais ne sont pas très grands mais ressemblent vraiment à de grosses caravanes flottantes, pas de quoi être très inquiets. Seb s’étonnent toujours qu’en bateau je m’éclate quand ça bouge mais qu’en avion j’ai juste peur qu’on s’écrase. Que veux tu, j’aime la mer, on a même envisagé de faire le trajet en cargo depuis la Malaisie vers l’Inde mais on s’y est pris trop tard donc ce n’était plus possible. Sinon, on aurait passé cinq jours à bord d’un gros cargo, ça aurait été vraiment rigolo. Surement très dangereux aussi…En arrivant à Langkawi, on a tout de suite adoré, on avait un super hôtel très confortable, des bons restaurants pas très loin et surtout le marché du ramadan qui proposaient tout un tas de spécialités incroyables. On y a mangé trois fois et jamais nous avons été déçus, c’était à chaque fois nouveau, bon et pas cher. L’ambiance sur le marché aussi est vraiment super. Aller en Malaisie pendant le ramadan c’est top parce que les marchés fleurissent un peu partout sur le pays pendant le mois entier jusqu’à l’aid. Nous sommes aussi allés dans un super restaurant indien et un restaurant de fruits de mer où nous avons régalé nos petites papilles, comme si elles n’en avaient pas déjà assez. Bon allez, il est temps pour nous d’aller découvrir notre nouvelle activité préférée, la plongée !

La veille avant d’aller suivre notre premier cours, on reçoit une très mauvaise nouvelle, notre session est annulée pour la semaine… Super, on commence à être tout déprimés, on se demande ce qu’on va faire pendant cinq jours sur l’île et surtout on se rend compte qu’on aura pas le temps de remettre ça et qu’on peut tirer un trait dessus. Il était minuit lorsqu’ils nous ont envoyé le mail, ce qui nous a plutôt mis en rogne. Qui prévient quelques heures avant que c’est annulé ? Franchement ? Alors on échange des mails pendant presque une heure en râlant pour finalement recevoir un mot qui nous dit « oups on s’est trompé, faite comme c’était prévu »… Là, on y comprend plus rien, on est fâchés et on se demande même si on a envie de les voir ces affreux jojos. Après quelques recherches sur internet, on se rend compte que les mails ne venaient même pas de notre centre de plongée mais du site qui centralisaient toutes les demandes pour tous les clubs de plongées de l’île. On se détend donc et on se dit qu’on verra bien demain s’ils viennent nous chercher devant l’hôtel ou pas. Le lendemain à 9h pétante un petite camionnette portant le nom de notre club arrive et tout sourire, le chauffeur nous emmène à la rencontre de notre instructeur. Ca y est, on est tout content, après avoir discuté avec l’organisation, ils n’étaient pas au courant et eux aussi choqués par notre échange de mails de la veille. On se retrouve donc juste tous les deux avec notre prof avec qui on accroche tout de suite. Il était très rigolo et vraiment très prévenant sur notre sécurité. On part en camionnette pour les cours de théorie, ils sont en travaux en ce moment pour agrandir leur locaux donc on devait aller prendre les cours dans une salle improvisée dans un hôtel en construction. Devant l’hôtel, deux épaves de bateaux à moteur et des débris de travaux partout. Avec Seb, on se regarde, on rigole, ça ne nous étonne pas du tout des malais, tout est souvent tout pété mais ils font les choses avec beaucoup d’attention et de professionnalisme. Le cours en piscine s’est déroulé dans la piscine de l’hôtel, nous nous sommes changés dans une chambre qui était en train d’être lavée, bref c’était de la grosse improvisation mais c’était vraiment cool. La piscine n’était pas assez profonde pour avoir la vraie sensation de pression mais au moins nous avons pu découvrir le matériel, son poids sur notre corps et la sensation de respirer sous l’eau. Alors c’est trop bizarre, c’est très différent. Tu sens bien que tu inspires normalement même si ça fait un peu le bruit de dark vador, mais quand tu expires, tu ne sens pas bien l’air sortir de tes poumons et le seul bruit est celui des grosses bulles que tu sors de ton respirateur. Tu es d’un coup transformé, c’est trop cool. On a appris des tonnes de choses, la manière dont se comporte un peu le corps humains quand on est sous l’eau, l’effet de la pression sur les poumons, le sang, la circulation de l’oxygène, tout change. Pour donner une idée de pression, parce qu’on ne le sent pas vraiment sur le corps mais juste dans les oreilles, tous les dix mètres descendus, c’est comme si on se rajoutait une atmosphère sur le dos. Nous, ayant atteint au plus les 18 mètres de profondeur, nous avions l’équivalent de trois atmosphères compressant nos corps soit trois fois plus que toi sur ton canapé. Alors, comme je le dis, ça se sent à fond dans les oreilles, il faut bien égaliser pour ne pas s’abimer les tympans. C’est très différent en fonction des personnes, certaines personnes ne pourront jamais plonger si leur tympans sont trop fragiles et pour d’autres ça ne pose aucun problème. Je suis contente car pour moi ça a tout de suite été très facile. Je ne dois égaliser mes tympans qu’une fois tous les deux mètres environs et je peux descendre assez vite sans ressentir de gênes. Pour mon amoureux, c’est plus difficile car ses petits sinus ne fonctionnent pas aussi bien qu’ils ne devraient mais heureusement ce n’est rien de grave et pas du tout problématique pour la plongée. Il doit égaliser plus souvent et surtout descendre par palier et doucement. Pendant les dix premiers mètres, il était souvent au dessus de nous à prendre son temps pour nous rejoindre. Mais finalement en quelques minutes, on se retrouvait tous les trois au même niveau à se laisser porter par les courants et descendre doucement dans les profondeurs. Le premier jour, nous avons fait trois plongées de 40min chacune où nous avons surtout appris tout un tas de choses. Nos étions à dix mètres de profondeur et les exercices consistaient à retirer notre équipement sous l’eau et le remettre, retirer complètement notre masque, le remettre et vider l’eau qui se trouve dedans sans remonter à la surface, porter assistance à notre partenaire qui n’a plus d’air dans sa bouteille, effectuer une remontée d’urgence en respectant de remonter à 9 mètres par minute. C’était très éprouvant et on était complètement stone le soir. Bah oui, je disais qu’on ne sent pas vraiment la pression sur le corps lorsqu’on est sous l’eau mais une fois sortis, on se sent tout mous et tout à l’ouest, c’est assez agréable comme sensation. On a vraiment dormi comme des bébés.

Le lendemain promettait d’être génial. Même scénario, on prend le bateau pour rejoindre l’île Payar en un heure de trajet, on dispatche les gens et nous on rejoint notre instructeur à l’arrière du bateau pour s’équiper de tout notre barda. On était content, car nous avions deux plongées à faire et il nous avait dit que ce serait seulement pour le fun puisque la veille nous avions validé toutes nos skills. On prend donc un autre bateau pour faire le tour de l’île, on change d’endroit pour voir de plus belles choses et surtout être tout seuls et plus loin des déchets. On se met sur le bord du bateau, on saute, on fait signe au capitaine qu’on va bien et une fois tous les trois dans l’eau, on dégonfle notre gilet et on se laisse descendre doucement. Notre niveau de plongée nous permet d’aller à 18 mètres, pas plus, et selon lui, si la mer le permettait on irait sinon on resterait aux alentours de 13. Avec Seb, notre indicateur de profondeur était en pieds donc c’était pas très très clair pour nous mais on visualisait plus où moins ce que ça veut dire. On était tous les trois sous l’eau en apesanteur à se laisser avancer par le courant, chacun dans des positions différentes et rigolotes. Seb derrière nous s’amusait à jouer à Iron Man, moi je m’amusais à faire l’astronaute et notre instructeur tout devant se tenait tout droit à l’horizontale et se laissait pousser gentiment. C’était trop rigolo. En plus de ça, nous étions complètement cerné de milliards de poissons colorés ou pas. Ce qui m’a moi le plus fascinée sont les bancs d’une bonne centaine de poissons qui tournoi à côté de toi. C’est magnifique. Des fois, des poissons gigantesques et peu aimable les font se disperser très vite ce qui moi me fait sursauter aussi mais aussitôt ils reforment les troupes. On a vu un barracuda d’au moins un mètre de long qui est passé tout près et d’autres gros machins dont tu ne veux pas trop t’approcher. Notre instructeur à un moment nous a fait le signe qui annonce un poisson dangereux. Cela consiste à le pointer en mimant qu’on tire au revolver. Le gros poisson en question se tenait tout droit contre un rocher et regardait en l’air, nous avons appris ensuite qu’il attend que quelque chose passe dans son champs de vision pour le manger et il a des dents plutôt aiguisés ce gros machins. Mais je te rassure tout de suite, la faune marine est vraiment très accueillante, on s’y sent vraiment trop bien, il n’y a pas d’agressivité, ça ne semble bizarrement pas hostile. Je pense que c’est parce qu’on aime tous les deux autant la mer que nous avons cette sensation mais vraiment on s’y sent trop bien. C’est paisible, le son est sourd et agréable, c’est beau, personne ne te parle, tu vis juste ta petite expérience en silence et en apesanteur. On se regardait souvent avec Seb pour se demander si ça allait et on voyait bien qu’on s’amusait de trop. Lorsque nous avons atteint les 18 mètres de profondeur, notre instructeur nous a montré le chiffre sur sa montre et nous a serrer la main à tous les deux pour nous féliciter d’être arrivé jusque là. On était trop fier. C’est rigolo la joie en silence, on a tous les deux fait plein de bulles en levant les bras en l’air. Lors de la deuxième plongée, nous sommes descendu moins bas car le taux d’azote dans le corps monte en fonction du temps passé sous l’eau et de la profondeur atteinte. Plus on va profond longtemps, plus le taux d’azote est élevé et lorsque nous somme la surface il descend très lentement. Il faut douze heures pour le faire tomber à zéro. Donc à chaque fois qu’on replonge, notre taux d’azote est plus bas mais toujours là et on le fait remonter en descendant de nouveau. Et tu le comprends bien, trop d’azote et tu meurs alors il faut être très vigilant et calculer ça avec attention. Maintenant il existe des montres de plongée qui calculent ça à notre place mais nous avons appris à le faire avec nos petites fiches papiers. C’est pourquoi, en fonction de la profondeur on ne peut pas plonger le même temps, plus on plonge profond plus on reste peu de temps et inversement, plus on plonge peu profond plus on peut y rester longtemps. Lors de cette deuxième plongée donc, nous sommes descendus à 13 mètres pour une durée aussi de 40 minutes puisque nous avions fait une grosse pause avec le repas. Nous avons tourné autour d’un récif plein de coraux et nous avons exploré une épave d’un vieux bateau de 70 mètres de long. En encore une fois c’était génial.

En rentrant le soir, nous étions encore tout stone et tout heureux. Trop triste que ce soit fini cependant. Nous avions ensuite le lendemain pour nous reposer un peu et vu la chaleur nous ne sommes pas trop sortis. Le jour suivant, il était déjà temps de quitter l’île et c’est le cœur vraiment serré que nous sommes partis… On était tristes car on a adoré cet endroit et la plongée mais surtout pour nous ça annonçait clairement la fin de la Malaisie puisqu’on rentrait à Kuala Lumpur pour ensuite s’envoler vers l’Inde, où à ce moment là on était plus convaincus d’avoir envie d’aller. Finalement, maintenant que nous y sommes, on ne comprend pas très bien les aprioris que les gens nous ont dit sur l’Inde depuis le début de notre voyage et on sait déjà que ça fera parti de nos gros coups de cœur de l’année !

Allez, je te laisse, je vais aller boire un lassi et manger du bon chapati, hummm.

Zo-