Ni hao ! Bon et bien, j’espère que tu es bien installé et que tu es en forme. Je ne sais même pas par où commencer tellement cette semaine a été intense en émotion, nous n’avons, de nos vies entières, jamais vécu de folie pareille. Je vais tenter de te raconter ce que ça donne quand Seb et Zo décident de se reposer un petit peu et de ralentir le rythme fou auquel ils se sont abonnés depuis plus de sept mois, c’est-à-dire bouger tous les trois jours et ne jamais savoir où dormir la nuit suivante ni comment se rendre à la prochaine ville. Alors commençons peut-être par le fait, qu’en Chine, on ne se repose pas, pas du tout. C’est certainement un des endroits les moins zen de cette planète. Alors par quoi je commence ? Le train ? Pékin ? La nourriture ? Pingyao ? Les toilettes ? Si seulement tu pouvais m’aiguiller car les choses se mélangent dans ma tête et j’aimerais ne rien oublier et surtout être un minimum claire. Là, nous sommes à bord d’un train grande vitesse en direction de Xi’an où nous allons poser nos affaires pendant les cinq prochaines nuits. Cinq nuits… Pour nous, ça sonne comme des vacances, c’est génial, on a trop hâte d’y être. Bon, évidemment, il est tard donc nous allons arriver sûrement à la fermeture du métro et on ne sait pas comment se rendre à notre hôtel. Rien n’est jamais simple, je te l’ai dit, du repos en Chine ? Jamais, au grand jamais ! Bref, pour les deux prochaines heures je suis bien installée dans un super train de catégorie D, ce qui équivaut à nos TGV français et ça fait du bien après les trajets que nous avons pu faire jusque là. Là encore, lorsque nous avons vu le train entrer en gare, ce fut une petite victoire et des petites vacances. Nous y reviendront. Revenons donc une semaine en arrière. Il est sept heures du matin, nous avons dormi à peine cinq heures et nous sommes dans un mini bus de touristes en train de sillonner les rues de Pékin à une allure folle, le klaxonne au volume maximum. Que faisons nous là, me diras tu ? Eh bien, c’est allé très vite. On voulait voir la grande muraille et pour être honnête c’était la seule raison pour laquelle nous étions venus à Pekin au départ. Finalement, on a adoré les jours passés à arpenter les rues toutes cassées et puantes de la ville avec ses petites boutiques et restau typiques. Dans notre première auberge, on voit l’annonce d’une excursion touristique pour découvrir la muraille organisée par une autre auberge, on décide donc de réserver et d’aller s’installer pour deux jours dans l’auberge en question histoire d’être sur place. Par chance, elle se trouvait aussi dans les rues du vieux centre de la ville ce qui nous ravit. On se retrouve donc à onze personnes en direction d’un endroit soi disant reculé de la muraille. Au bout d’une heure et demi de route, on commence à apercevoir des montagnes incroyables se dessiner et un peu plus tard, on découvre dans le paysage, la muraille qui court sur les sommets sur des centaines de kilomètres. Rien que cette vue depuis la voiture, c’était incroyable. On avait déjà tous les yeux ronds comme des billes et tout le monde s’est tu. Tiens, ça fait du bien un peu de silence. C’est fou ce que ça cause les gens, même à sept heures du matin. Tu nous connais, avec Seb, on aime être seuls et être dans un minibus avec des touristes ne nous a pas du tout plu au premier abord. Bon, au fur et à mesure, on a ravalé notre mauvaise langue en découvrant que tous les gens présents avec nous étaient de grands voyageurs, une baragouinait le chinois tandis que d’autres étaient venues faire un semestre d’étude dans le pays. Plutôt classe ! On s’est du coup rendu bien compte, que les gens qui voyagent en Chine sont vraiment très peu nombreux. C’est vrai ça d’ailleurs… Tout le monde y est allé de sa petite expérience pour nous prévenir de bonnes ou mauvaises choses à faire dans tous les pays où nous sommes allés mais la Chine ? Mes futurs beaux parents sont venus à Shanghai et franchement je trouve que c’est la classe. La Chine n’est pas un pays simple pour les backpackers. C’est pourquoi, y venir quand on est dans un niveau de fatigue et de carences avancées n’est pas la meilleure des idées mais bon, nous ça nous fait toujours rire c’est le principal. Je le dis en me la pétant un peu du coup, après plus de semaines qu’on voyage en Chine et on est très fiers d’être venus explorer cet endroit qui semble être souvent oublié des touristes occidentaux. On débarque du minibus vers 9h30 avec devant nous plus de quatre heures pour marcher sur le mur. Marcher ? Pardon, grimper, escalader, se faire des muscles d’acier et devenir un homme. Oui, au bout d’une vingtaine de mètres à monter les premières marches, une grande pierre blanche gravée de rouge se dresse devant nous pour nous informer qu’on est pas un homme tant qu’on a pas marché sur le mur. Alors ça y est ! Seb et moi, nous sommes des hommes maintenant. On a donc passé quatre bonnes heures à crapahuter sur cette grande muraille à n’en pas voir le bout. Les montagnes environnantes sont très hautes et malheureusement la pollution nous gâchait un tout petit peu le spectacle. Enfin, rassure toi, ça n’enlève rien à la magie d’être sur ce mur dont on entend parler depuis des années où on ne pensait ne jamais mettre les pieds. Ca sonnait plus comme un rêve qu’une réalité de fouler ces cailloux. Tu montes des centaines de marches, tu en descends tout autant sachant qu’il n’y a pas de règle de taille, certaine marche devait faire quelques centimètres de haut quand celle d’après m’arrivait au genou, de même pour la largeur. Nous avons descendu des pentes vraiment à pique où tu devais mettre ton pied en travers de la marche et surtout ne pas regarder en avant pour ne pas tomber. Mes mollets s’en souviennent, après quatre heures de rando, j’avais les jambes tremblantes pendant au moins deux heures. Comme l’a dit une de nos acolyte du jour « bon, ça c’est fait, je suis fière, mais je ne le referais pas », c’était la plus vieille et la plus vaillante de notre groupe, elle est allée jusqu’au point le plus loin, nous avons même cru l’avoir perdu à un moment. Nous avons ensuite tous partagé un très bon repas organisé par l’auberge pour ensuite tous rentrer nous coucher. Le soir, nous avons cherché un bon petit restau pour boire une bonne bière fraiche et manger un bon bouillon de nouilles. Revenons sans plus tarder sur cette dernière phrase. Si si, je te jure, c’est nécessaire. Bon restau ? Bière fraiche ? Bon bouillon ? J’ai du buguer, tout ça dans une même soirée est impossible, je ne peux y croire ! Ah ben si, je te jure que c’est arrivé. Depuis notre arrivée en Chine, il faut dire qu’on mange mal. Je n’ai pas peur de le dire. La nourriture ne nous plait pas. Trouver un endroit où ce sera bon relève d’un petit défi. Alors, nous avons rencontré des gens disant adorer ça et que chaque endroit où ils sont allés, c’était délicieux, nous ne sommes pas de cet avis. On commence à trouver de bonnes choses, bien sur, on ne fait pas non plus la grève de la faim mais je dois avouer qu’on mange vraiment très peu. La bière servie est souvent chaude, tout est très très gras car la plupart des viandes, riz et nouilles sont cuits dans l’huile. Beaucoup d’huile. Trop d’huile. La viande qui nous est servie est souvent soit juste le gras de la bestiole ou bien la bestiole mais avec ses os. On a observé un peu ce que les locaux mangeaient histoire de prendre pareil mais s’ils ont des os, ils gobent le tout puis crachent les morceaux non mâchables au fur et à mesure ; disons que ce n’est pas trop notre tasse de thé. Evidemment, on a trouvé quelques endroits où c’était très bon mais après deux semaines dans le pays, les bons repas se comptent sur les doigts d’une seule main. Ce soir là à Pékin, nous étions près à abandonner et aller au macdo mais on s’est dit « non ! du nerf ! on va trouver quelque chose de bon, on le tente une dernière fois et si ça marche pas, on abandonne et on ira dans des fastfood ». On se promène un peu dans les rues et finalement juste en face de notre auberge, un mini boui boui tout sale nous a attiré, on ne saurait dire pourquoi. On a vu des gens boire des bières avec de la jolie condensations annonçant de la fraicheur et un panneau indiquant qu’il servait du bouillon de nouilles avec du bœuf. C’était une super soirée. C’est sûrement le meilleur repas qu’on avait fait depuis le début et le moins cher. Pour deux plats et deux bières de 600ml (moins n’existe pas) on en a eu pour trois euros chacun. Cette soirée nous a redonné foi en les petits cuistots chinois. Notre séjour à Pékin s’est terminé après cette jolie journée muraille et bouillon et avec quelques heures de sommeil, nous sommes partis pour la gare. Oh ben cette journée là, on s’en souviendra toute notre vie. Prendre le train en Chine n’a rien à voir avec tout ce qu’on a pu connaitre. C’est comme prendre un avion. Il faut te pointer à la gare une bonne heure avant l’heure de départ de ton train et subir plusieurs contrôles de sécurité. Attention, ne vient pas à la gare sans billet de train comme tu peux le faire aisément au Japon, non ! Nous avons cherché plusieurs manières d’acheter nos billets de train. Tout d’abord, certaines auberges proposent ce service, sinon il y a sur internet mais les deux prennent des commissions, ensuite tu peux tenter dans des guitounes qui vendent des billets où en général il n’y a personne donc tu penses que tu seras tranquille pour discuter avec le vendeur mais souvent il n’y a personne de ce côté-là non plus. Nous, nous avons opté pour l’option kamikaaaaaaaze !!!! On se pointe à la gare, on hurle en déchirant notre t-shirt, et on se lance dans la foule pour tenter de rejoindre un guichet. On part pour une mission périlleuse qui peut très mal se finir et où on sait que peut-être on se perdra l’un l’autre pour toujours dans des flots de chinois hurlant, crachant et bondissant dans tous les sens. On se donne la main, on se met d’accord sur la date et la destination avant d’entrer dans ce gourbi et c’est parti, on ne se parle plus temps que nous n’en sommes pas sorti. Les panneaux lumineux clignotent dans tous les coins, ça grouille comme dans une fourmilière, il n’y a pas de sens de circulation, heureusement nous faisons une tête de plus que tout le monde ce qui nous donne l’avantage. On pousse, on sert les coudes, on prend des coups en retour, on arrive épuisé au guichet et là, la question fatidique à laquelle on connait déjà tous la réponse se pose « do you speak english ? ». Souvent, on nous répond juste d’un signe de tête ou de main qui d’un coup crée un mouvement de foule derrière nous, les gens arrivent sur le côté et se mettent à nous pousser car ils pensent que, ne parlant pas chinois, nous sommes vulnérables. Là, on s’étale comme de grosses masses sur le comptoir pour montrer qu’on ne partira pas sans billet. On mime, on dit trois mots, on griffonne le nom de notre destination et la date en chinois et on la plaque sur la vitre en espérant obtenir un regard de l’agent qui est de l’autre côté. Là, il nous propose une multitude de trains qui font le même trajet mais dans des temps qui s’étalent de 1h à 15h. La règle est simple. Plus le train est rapide, plus se sera confortable et cher et plus le train est lent, plus les chances de te retrouver debout grandissent mais le prix est dérisoire. Ma tablette s’est éteinte, le train est arrivé en gare de Xi’an et voilà deux jours que j’avais laissé en plan mon récit. Maintenant installés dans un Starbuck, Seb met enfin le blog à jour après une bonne semaine et moi je me remets à nos aventures qui me semblent si loin désormais. Internet étant ce qu’il est en Chine, nous sommes souvent bloqués on met bien plus de temps à faire les choses qu’auparavant. Même dans notre campervan en Australie où on se douchait au jerricane en plein milieu du désert, trouver de l’internet était d’une simplicité folle comparée à ici. Bref, reprenons. J’ai fait une légère redite à l’article de Seb en racontant comment ça se passe pour nous pour acheter des billets de train mais comme c’est une aventure qui se produit tous les deux à trois jours, je trouvais rigolo d’en remettre une couche. Je me suis faite coupée en plein milieu mais bon tu as compris l’idée alors je ne reviens pas dessus. Je disais donc plus haut que la journée où nous avons quitté Pékin, on s’en souviendra. Oui, c’était toute une aventure, pourtant nous avons juste pris un métro, un train et un taxi pour finir les fesses bien au chaud dans un cinq étoiles. Tu te demandes sûrement pourquoi j’en fais tout un plat car c’est, je pense, la journée qui nous a semblé la plus longue depuis le début du voyage. Nous sommes partis en fin de matinée de notre auberge avec quelques petites heures de sommeil dans les pattes (les chinois sont très… très bruyant) et les jambes prêtent à lâcher sous le poids de notre propre corps et de nos sacs après les kilomètres de la veille sur la grande muraille. Nous étions un peu nostalgiques de quitter notre quartier car on s’était bien plu dans cette folie ambiante. On saute dans un métro et on se retrouve à la gare très vite. Devant, un bordel monstrueux. Impossible de comprendre où était l’entrée et lorsque nous l’avons finalement aperçue, c’est une foule de plusieurs centaines de personnes qui voulaient comme nous, entrer dans la gare, qui s’est dressée face à nous. On passe bien une demi heure à entrer dans l’enceinte de cette gare entre la queue, le contrôle des passeports, le contrôle des sacs, les contrôles de nos corps et enfin se réharnacher de tout notre équipement gisant au sol. Une fois entrés, il faut trouver sa salle d’attente avant d’être appelé pour se faire contrôler une dernière fois avant de monter dans le train. Une chose est sûre, en Chine, tu ne peux pas monter dans le mauvais train, impossible, ton billet est inspecté un nombre incalculable de fois. Une veine pour nous car quand on se trompe de gare, comme nous l’avons fait à Pingyao, on ne te laisse pas entrer dès le début ce qui te laisse de la marge pour sauter dans un taxi, t’engueuler avec le chauffeur sur le prix, puis foncer à vive allure vers la bonne station. Bref. L’heure de notre train était venue, nous étions un peu inquiets car on savait que nous devions voyager debout pendant les sept prochaines heures (huit quand on compte qu’on monte dans le train bieeeeeen avant le départ). Nous, petits français que nous sommes, on pensait que voyager debout signifiait juste que nous n’avions pas de place attitrée et qu’entre chaque station, il serait sans doute possible de jouer aux chaises musicales avec les passagers descendants et montants dans le train. Ne nous en veux pas, c’est la première fois qu’on met les pieds en Asie tous les deux. Donc non, quand ils disent que tu vas voyager debout, ce n’est pas juste pour la forme, tu voyages réellement debout avec plusieurs dizaine de personnes dans le même cas. Nous étions douillettement installés entre l’espace fumeur et la porte des toilettes. Attention, cet espace ne fait que trois ou quatre centimètres de large et nous étions je pense une dizaine avec nos sacs. Ce qui veut dire que toutes les trois ou quatre minutes nous avions droit à une magnifique vue sur des chasses d’eau non tirées et en permanence de la cendre sur les fringues et de la fumée dans les naseaux. Oui, les chinois ne sont pas des adeptes de la chasse. Aller aux toilettes est toujours pour nous une grande aventure et on se raconte nos petites histoires une fois qu’on en est sortis. D’ailleurs, j’adore les histoires de Seb dans les toilettes publiques car il s’y passe des choses hors du commun. Chez les filles, rien de spectaculaire, c’est juste recouvert de caca partout, pire que chez les hommes parait-il. Bref, je sais que tout le monde aime les histoires de caca mais je ne vais pas trop développer. Bon, ces sept heures de train étaient un peu écœurantes mais sont finalement vite passée. Les chinois étaient quand même très curieux de nous voir ici, c’était très rigolo. Nous étions vraiment les seules petites têtes blanches à voyager debout avec eux et cela suscitait des regards perplexes. Tu te souviens de l’histoire du couple de chinois nous ayant pris en photo à la cité interdite, et bien ce n’était pas parce que nous ressemblions à des célébrités, non, mais parce qu’en fait, il y a beaucoup d’endroits où tout simplement, ils ne voit pas d’occidentaux. Et dans le train, c’est ce qu’il s’est passé, on nous a pris en photos, on nous inspectait tous les pores de la peau, c’était un peu gênant mais maintenant on s’y fait et ça nous fait plutôt rire. On arrive à Datong où il fait nuit, il n’y a plus de bus, uniquement des chauffeurs de taxi. C’est la première fois où nous nous sommes fait avoir, ça nous a tellement mis en rogne de l’avoir payé à un prix parisien que maintenant on négocie avant de monter et on n’a plus peur de vexer personne en parlant mal car c’est coutume locale. Mais bon, on est arrivés dans notre cinq étoiles tout douillet donc ça va, la journée a vite été effacée. Nous avons eu un coup de chance avec notre site de réservation d’hôtel. Nous avions réservé un hôtel normal à un peu moins de trente euros la nuit et nous avons reçu un mail comme quoi la réservation était annulée et que le site nous offrait un sur-classement un peu cool. Nous avons donc profité de notre nid douillet que très peu de temps mais pour un prix dérisoire, ça nous a fait du bien. Le lendemain nous sommes allés voir les grottes de Yungang. Je ne vais pas en dire grand chose car les photos parlent d’elles mêmes et je sens que déjà je m’étale un peu trop sur tous les sujets. Disons juste que les grottes de Yungang sont pour Seb et moi, ce que nous avons vu de plus beau et plus spectaculaire dans nos vies. Le site est absolument incroyable. Nous étions encore une fois les seuls occidentaux sur place et dans cet endroit un peu reculé les regards fusaient de toutes parts, certains nous regardaient plus que les grands buddhas taillés dans la pierre. Plein de gens venaient juste nous voir pour nous dire un petit « hello » accompagné d’un grand sourire et en leur répondant, on avait compris qu’on leur avait fait leur journée tellement certains se mettaient à rire et était tout heureux. On s’est fait prendre en photos avec des groupes d’enfants ou des familles, des couples, c’était très rigolo. A un moment je perds Seb, je me retourne et le vois au bras d’une jolie chinoise en train de se faire tirer le portrait de tous les côtés. Au début, c’est un peu déconcertant puis on se prend au jeu comme si nous étions les mascottes de Disneyland. Nous avons ensuite quitté Datong pour se rendre à Pingyao, encore une fois par le train mais assis ce coup ci. C’était le même type de train et nous en avons pris plusieurs pour rejoindre les deux villes ce qui nous a pris la journée. On arrive à Pingyao, il faisait encore jour donc trouver l’hôtel était cette fois ci un peu moins compliqué. Nous étions dans une auberge très belle dans la vieille ville à l’intérieur des remparts. Pingyao est la ville qui nous a le plus marquée ! Je ne sais à peine comment la décrire tellement c’était fou. Le vieux centre était extrêmement animé et saturé en couleurs, restaurants, boutiques. Pendant trois jours, nous avons mangé uniquement sur les stands de rue, c’était très bon et super sympa de goûter de nouvelles choses typiques de la ville. Bref, on a adoré cette ambiance mouvementée. Notre auberge aussi était pleine de monde le premier soir comme c’était le weekend et les chinois partageant tout les uns avec les autres faisaient un boucan monstre dans la cour jusqu’à minuit et à partir de 6h du matin. Le début de semaine par contre nous a beaucoup surpris car notre auberge était vide au point où même la réception était fermée, on s’est demandé s’ils étaient bien au courant que nous, nous étions toujours là. L’ambiance est d’un coup devenue un peu étrange, les rues étaient bien plus vides, les klaxonnent retentissaient moins, c’était un peu reposant. On en a donc profité pour bosser ce qui nous a fait beaucoup de bien. Je sens que je me suis un peu emballée mais bon sang, il s’en était passées des choses !! Je n’ai même pas raconté tout ce qui était sur ma liste mais tant pis, j’en garde pour la prochaine fois. Pour mon prochain article, nous aurons quitté la Chine pour Singapour et la Malaise, autant dire qu’on a déjà hâte d’y être, tout va vraiment très vite depuis quelques temps, on essaie de ralentir le temps pour ne pas rentrer trop vite bien que le sandwich jambon beurre commence très nettement à nous manquer… Ahhhh beurre, baguette, saucisson, muscadet, fromaaaaaaaage… Pour le moment, c’est plutôt nouilles, raviolis, riz, brochettes et trucs non identifiables ! La région dans laquelle nous sommes est plus à notre goût que Shanghai ou Pékin, parfait, profitons-en ! Zo-