Un peu difficile de se mettre à écrire cette entrée. Il est difficile de raconter nos aventures compte tenu de la situation actuelle dans notre pays. Mais pour autant je vais le faire et ce pour plusieurs raisons, la plus importante étant que j'estime que justement c'est le bon moment pour ceux qui nous lisent pour penser à autre chose. Si vous aviez envie de lire des informations en rapport avec ce qu'il se passe à Paris depuis vendredi, vous liriez les journaux ou allumeriez la télé, vous ne viendriez pas sur notre blog. Alors que personne ne le prenne mal, mais à partir de maintenant je vais continuer à raconter notre voyage et laisser de coté toutes ces horreurs - et vous fournir un petit moment de divertissement qui, je l'espère, vous fera penser à autre chose.
L'autre raison pour laquelle il est difficile de se mettre à écrire en ce dimanche après-midi est que je suis en train de digérer un brunch au champagne. Oui, vous avez bien lu. Un brunch au champagne. Alors rassurez-vous, on est pas soudain devenu milliardaire. Non, pas besoin. Car quand on est à Las Vegas avec la personne qui connait toutes les combines, il est normal pour un dimanche midi d'aller bruncher dans un buffet à volonté au Sunset Casino - où ce jour là le champagne est aussi à volonté - le tout pour 10 dollars pour deux personnes. Mais je reviendrai sur Vegas plus tard, car l'aventure de la semaine était de s'y rendre. Et quand je dis aventure, je pèse mes mots. Je vous laisse juger par vous-mêmes.
Revenons donc au lundi 9 novembre, où après une matinée passée au Zanzibar café à dessiner, nous avons pris notre dernier Megabus aux États-Unis pour nous rendre au bout de leur ligne. Nous sommes donc arrivés dans la ville d'Omaha et pour la première fois depuis notre séjour, nous n'avions aucune réponse de nos requêtes couchsurfing, de fait pas d'endroit où dormir. Nous nous sommes donc retrouvés dans un motel quelconque pour passer la nuit sachant que le lendemain nous allions tenter de faire du stop pour continuer notre route. J'imagine que tout le monde a encore en mémoire notre dernière tentative. Jackson, Mississippi... L'officier Moustache Grady...
Bref, dans notre tête on ne partait pas forcément gagnant. Mais bon, ce n'est pas comme si on avait d'autres choix. De bon matin, après un petit déjeuner douteux, on s'est fabriqué notre pancarte et on s'est mis à un carrefour près de la 80 en direction de l'ouest. Au bout d'une demi heure de sourires de notre part et de gentils commentaires encourageant de certains automobilistes, on rencontrer Kristine.
Ce matin là, Kristine avait différentes choses à faire en ville et dans la périphérie. Dès qu'elle nous a vu, elle nous a dit la chose la plus utile de notre matinée. "Eh, vous n'arriverez jamais aller à Denver comme ça." Alors elle s'est arrêtée, nous a fait monter dans sa voiture et nous a conduit à un truck stop. Un petit coup de pouce sur notre route, mais qui s'avéra payant. Puisque grâce à elle nous avons pu diriger notre panneau de stop en direction des truckers et ainsi rencontrer notre nouvel ami Alberto - avec qui sans le savoir au moment de monter dans son camion, nous allions passer les trois prochains jours. Donc tout d'abord : Merci Kristine, on sait que tu suis maintenant nos aventures et nous te sommes très reconnaissant d'avoir prit du temps dans ta matinée pour nous déposer dans ce truck stop.
Après deux minutes de discussion avec Alberto, nous lui apprenons que nous sommes français et faisons le tour du monde. Il nous apprend qu'il parle parfaitement français, qu'il n'a que très peu d'occasion de s'exercer et qu'il en serait ravi. Il nous offre deux cafés pour nous réchauffer et on prend la route 80 en direction de Denver. Il nous dit d'abord qu'il ne va pas à Denver même et qu'il peut nous déposer un peu avant. On lui demande alors où il va, il nous répond qu'il est en route pour Portland en passant par Cheyenne et Salt Lake. Parfait lui dit-on, J'ai toujours rêver de voir Cheyenne et Salt Lake était notre destination suivante après Denver sur notre route pour Las Vegas. On conclut donc de passer deux journées ensemble, le temps d'arriver à Salt Lake, après quoi nous prendrions la route vers le sud, tandis qu'il continuerai sa route vers le nord pour sa livraison. Soucieux de nous faire économiser notre argent de voyage, il nous offre une des couchettes de son camion pour passer la nuit.
Alors je vous vois venir sur vos grands chevaux. "Mais Seb, on comprend rien à ton histoire. D'abord tu parles de trois jours avec Alberto et maintenant c'est deux..."
Du calme, du calme... J'y viens. Mais petit spoiler, la raison s'appelle : Blizzard.
Bref, retour à la continuité, on roule donc jusqu'à Cheyenne avec Alberto où nous arrivons vers 21h - heure de la côte ouest. Un vent froid et mordant se fait sentir alors que nous sortons du camion pour manger un morceau et se brosser les dents avant la nuit. En sortant de la station, de petites choses blanches et glacées, communément appelées "Flocons", tombaient du ciel pour recouvrir la ville.
Au matin, le sol et les camions étaient d'un blanc immaculé. Notre première neige de l'année et nos premiers vrais ennuis sur la route... Alors qu'on roulait depuis une bonne heure sur la 80, en arrivant aux abords de Laramie, on découvrit que les autorités avaient fermés la route pour cause d'un violent blizzard. Ainsi commença notre longue attente de 24h dans le minuscule Truck Stop de Laramie avec tous les autres chauffeurs professionnels qui faisaient les quatre cents pas. Vers 15h, on comprit que le trafic ne reprendrai probablement pas avant la nuit et notre petit trio décida de se lancer dans l'exploration de cette minuscule, mais pittoresque, petite ville. Après une soupe chaude et une bonne marche dans la ville, on rentra au camion pour s'endormir tôt et reprendre la route dès que la météo le permettrai. On dû faire un essai au matin vers 5h ou 6h qui se conclu par un demi-tour/retour déprimant à Laramie et la légère impression qu'on était dans l'antichambre de l'enfer. A midi on fit un nouvel essai et cette fois ce fut le bon... On finit par arriver à Salt Lake à la nuit. On dit au revoir à Alberto, le coeur serré on le regarde reprendre la route avec son camion. Pendant trois jours nous avons donc partagé le quotidien de ce trucker mexicain qui fait ce travail depuis huit années déjà afin de faire vivre sa famille et de payer les études de son fils. Alberto est un homme d'une profonde générosité et il aura énormément contribué à l'avancée de notre voyage. Nous sommes fiers de le compter parmi nos amis et savons que nous le reverrons - en France ou au Mexique.
La journée de vendredi... Eh bien, disons juste que nous avons essayé de faire du stop et avons échoué pendant huit heures. On finit par se résigner et prendre un bus trop cher samedi pour finalement atteindre Las Vegas et retrouver mon ami Gary. Gary fut le tout premier hôte à me recevoir en couchsurfing il y a deux ans déjà et j'étais ravi d'avoir l'occasion de le revoir et de le présenter à Zoé. Il nous attendait à la station de bus avec l'idée de nous divertir et de nous offrir une soirée telle qu'elle n'existe qu'à Las Vegas. On est allé manger des grillades, dans une assiette, assit à une table... Oui, on en est rendu au moment où rien que le fait de manger un dîner à table nous semble la chose la plus incroyable. Après cela il nous a baladé dans les vieux casinos et raconté les histoires de la construction de la ville. Il nous a emmené voir deux shows : l'un était le spectacle du très dynamique magicien Mike Hammer et l'autre une version comédie musicale sur scène de Evil Dead 1 & 2. Le tout était très drôle et profondément divertissant. Et c'est donc à trois heures du matin, crevés de fatigue et de sentiments étranges que notre semaine sur les routes prit fin en ce samedi 14 novembre.
Cela peut sembler superficiel, mais je suis content de revenir à Vegas et de pouvoir montrer cette ville à Zoé à travers les connaissances de Gary. Car pour moi ce gigantesque Disneyland pour adulte à l'échelle d'une ville ne serait pas complet sans lui.
Les voyages, comme la vie, sont fait d'opportunités. A nous il appartient de les saisir ou non. Un voyage au sac à dos est source d'opportunités et par conséquent sollicite notre capacité à nous adapter à l'imprévu, à faire avec ou à en jouer. Et c'est en jouant à ce jeu, tantôt dans la réussite et tantôt dans l'échec, qu'un voyage se transforme en aventure. Parce-que un bon voyage, c'est comme la vie. On peut avoir une vague idée de là où on va, mais vu qu'on y est jamais allé, on ne peut pas prévoir ce qui se passera sur la route ni ce qu'on trouvera à l'arrivée. Et comme le dit l'adage: quand rien n'est prévu, tout peut arriver.
Je ne suis pas sensé le dévoiler, c'est un secret qu'on vous promet de taire avant de prendre l'avion pour votre première destination lors du départ, mais je vais quand même vous le révéler. Bon, du coup ne vendez pas la mèche en disant que c'est moi qui vous l'ai dit et tout. Quand on part en quête d'aventure humaine comme Zoé et moi, on vous remet une sorte de gigantesque aimant. Il ne fonctionne pas du tout sur le métal, est invisible et ne prend pas de place dans le sac. Ce qu'il fait, c'est qu'il attire à vous toutes les personnes dont le coeur est ouvert à l'aventure et qui se révéleront d'une aide parfois indispensable sur la route. Alors, on devait pas être attentif au moment où on nous l'a donné, parce-qu'on ne sait pas les qui distribue, ni comment, mais vu les gens que l'on rencontre, on se doute qu'on en a un. Voilà, je sais que ça semble peu crédible, mais je ne vois que ça. Sinon, une autre explication, mais là vu ce que raconte les journaux et la télé ça me semble difficile à croire, ça serait qu'en fait il y a énormément de gens bien et désintéressés qui ne veulent que nous aider dans notre voyage et dont la seule gratification est de l'avoir fait.
Bref, on est maintenant dimanche. Tandis que Zoé fait une sieste, je finis d'écrire cet article - et de digérer le repas ( je crois que je vais sauter le dîner ce soir ). Demain une nouvelle aventure nous attend, mais je laisse le soin à Zoé de vous la raconter la semaine prochaine.
Merci beaucoup à tout ceux qui nous suivent et nous envoient leurs gentils messages. On est ravi de savoir que vous nous suivez, alors continuez à nous écrire autant que vous voulez. On réfléchi à une manière de vous remercier, mais surprise.
Enfin je devais poster un article sur la politique américaine après notre rencontre et ma brève discussion avec l'un des candidats à la présidence des États-Unis; mais à cause de notre aventure dans le blizzard et des nouvelles actuelles, je me suis dis que ça ne serait pas de très bon ton. Je le sortirai donc la semaine prochaine soit un peu avant l'article de Zoé ou après.
Voilà, pour cette semaine.
Seb
L'autre raison pour laquelle il est difficile de se mettre à écrire en ce dimanche après-midi est que je suis en train de digérer un brunch au champagne. Oui, vous avez bien lu. Un brunch au champagne. Alors rassurez-vous, on est pas soudain devenu milliardaire. Non, pas besoin. Car quand on est à Las Vegas avec la personne qui connait toutes les combines, il est normal pour un dimanche midi d'aller bruncher dans un buffet à volonté au Sunset Casino - où ce jour là le champagne est aussi à volonté - le tout pour 10 dollars pour deux personnes. Mais je reviendrai sur Vegas plus tard, car l'aventure de la semaine était de s'y rendre. Et quand je dis aventure, je pèse mes mots. Je vous laisse juger par vous-mêmes.
Revenons donc au lundi 9 novembre, où après une matinée passée au Zanzibar café à dessiner, nous avons pris notre dernier Megabus aux États-Unis pour nous rendre au bout de leur ligne. Nous sommes donc arrivés dans la ville d'Omaha et pour la première fois depuis notre séjour, nous n'avions aucune réponse de nos requêtes couchsurfing, de fait pas d'endroit où dormir. Nous nous sommes donc retrouvés dans un motel quelconque pour passer la nuit sachant que le lendemain nous allions tenter de faire du stop pour continuer notre route. J'imagine que tout le monde a encore en mémoire notre dernière tentative. Jackson, Mississippi... L'officier Moustache Grady...
Bref, dans notre tête on ne partait pas forcément gagnant. Mais bon, ce n'est pas comme si on avait d'autres choix. De bon matin, après un petit déjeuner douteux, on s'est fabriqué notre pancarte et on s'est mis à un carrefour près de la 80 en direction de l'ouest. Au bout d'une demi heure de sourires de notre part et de gentils commentaires encourageant de certains automobilistes, on rencontrer Kristine.
Ce matin là, Kristine avait différentes choses à faire en ville et dans la périphérie. Dès qu'elle nous a vu, elle nous a dit la chose la plus utile de notre matinée. "Eh, vous n'arriverez jamais aller à Denver comme ça." Alors elle s'est arrêtée, nous a fait monter dans sa voiture et nous a conduit à un truck stop. Un petit coup de pouce sur notre route, mais qui s'avéra payant. Puisque grâce à elle nous avons pu diriger notre panneau de stop en direction des truckers et ainsi rencontrer notre nouvel ami Alberto - avec qui sans le savoir au moment de monter dans son camion, nous allions passer les trois prochains jours. Donc tout d'abord : Merci Kristine, on sait que tu suis maintenant nos aventures et nous te sommes très reconnaissant d'avoir prit du temps dans ta matinée pour nous déposer dans ce truck stop.
Après deux minutes de discussion avec Alberto, nous lui apprenons que nous sommes français et faisons le tour du monde. Il nous apprend qu'il parle parfaitement français, qu'il n'a que très peu d'occasion de s'exercer et qu'il en serait ravi. Il nous offre deux cafés pour nous réchauffer et on prend la route 80 en direction de Denver. Il nous dit d'abord qu'il ne va pas à Denver même et qu'il peut nous déposer un peu avant. On lui demande alors où il va, il nous répond qu'il est en route pour Portland en passant par Cheyenne et Salt Lake. Parfait lui dit-on, J'ai toujours rêver de voir Cheyenne et Salt Lake était notre destination suivante après Denver sur notre route pour Las Vegas. On conclut donc de passer deux journées ensemble, le temps d'arriver à Salt Lake, après quoi nous prendrions la route vers le sud, tandis qu'il continuerai sa route vers le nord pour sa livraison. Soucieux de nous faire économiser notre argent de voyage, il nous offre une des couchettes de son camion pour passer la nuit.
Alors je vous vois venir sur vos grands chevaux. "Mais Seb, on comprend rien à ton histoire. D'abord tu parles de trois jours avec Alberto et maintenant c'est deux..."
Du calme, du calme... J'y viens. Mais petit spoiler, la raison s'appelle : Blizzard.
Bref, retour à la continuité, on roule donc jusqu'à Cheyenne avec Alberto où nous arrivons vers 21h - heure de la côte ouest. Un vent froid et mordant se fait sentir alors que nous sortons du camion pour manger un morceau et se brosser les dents avant la nuit. En sortant de la station, de petites choses blanches et glacées, communément appelées "Flocons", tombaient du ciel pour recouvrir la ville.
Au matin, le sol et les camions étaient d'un blanc immaculé. Notre première neige de l'année et nos premiers vrais ennuis sur la route... Alors qu'on roulait depuis une bonne heure sur la 80, en arrivant aux abords de Laramie, on découvrit que les autorités avaient fermés la route pour cause d'un violent blizzard. Ainsi commença notre longue attente de 24h dans le minuscule Truck Stop de Laramie avec tous les autres chauffeurs professionnels qui faisaient les quatre cents pas. Vers 15h, on comprit que le trafic ne reprendrai probablement pas avant la nuit et notre petit trio décida de se lancer dans l'exploration de cette minuscule, mais pittoresque, petite ville. Après une soupe chaude et une bonne marche dans la ville, on rentra au camion pour s'endormir tôt et reprendre la route dès que la météo le permettrai. On dû faire un essai au matin vers 5h ou 6h qui se conclu par un demi-tour/retour déprimant à Laramie et la légère impression qu'on était dans l'antichambre de l'enfer. A midi on fit un nouvel essai et cette fois ce fut le bon... On finit par arriver à Salt Lake à la nuit. On dit au revoir à Alberto, le coeur serré on le regarde reprendre la route avec son camion. Pendant trois jours nous avons donc partagé le quotidien de ce trucker mexicain qui fait ce travail depuis huit années déjà afin de faire vivre sa famille et de payer les études de son fils. Alberto est un homme d'une profonde générosité et il aura énormément contribué à l'avancée de notre voyage. Nous sommes fiers de le compter parmi nos amis et savons que nous le reverrons - en France ou au Mexique.
La journée de vendredi... Eh bien, disons juste que nous avons essayé de faire du stop et avons échoué pendant huit heures. On finit par se résigner et prendre un bus trop cher samedi pour finalement atteindre Las Vegas et retrouver mon ami Gary. Gary fut le tout premier hôte à me recevoir en couchsurfing il y a deux ans déjà et j'étais ravi d'avoir l'occasion de le revoir et de le présenter à Zoé. Il nous attendait à la station de bus avec l'idée de nous divertir et de nous offrir une soirée telle qu'elle n'existe qu'à Las Vegas. On est allé manger des grillades, dans une assiette, assit à une table... Oui, on en est rendu au moment où rien que le fait de manger un dîner à table nous semble la chose la plus incroyable. Après cela il nous a baladé dans les vieux casinos et raconté les histoires de la construction de la ville. Il nous a emmené voir deux shows : l'un était le spectacle du très dynamique magicien Mike Hammer et l'autre une version comédie musicale sur scène de Evil Dead 1 & 2. Le tout était très drôle et profondément divertissant. Et c'est donc à trois heures du matin, crevés de fatigue et de sentiments étranges que notre semaine sur les routes prit fin en ce samedi 14 novembre.
Cela peut sembler superficiel, mais je suis content de revenir à Vegas et de pouvoir montrer cette ville à Zoé à travers les connaissances de Gary. Car pour moi ce gigantesque Disneyland pour adulte à l'échelle d'une ville ne serait pas complet sans lui.
Les voyages, comme la vie, sont fait d'opportunités. A nous il appartient de les saisir ou non. Un voyage au sac à dos est source d'opportunités et par conséquent sollicite notre capacité à nous adapter à l'imprévu, à faire avec ou à en jouer. Et c'est en jouant à ce jeu, tantôt dans la réussite et tantôt dans l'échec, qu'un voyage se transforme en aventure. Parce-que un bon voyage, c'est comme la vie. On peut avoir une vague idée de là où on va, mais vu qu'on y est jamais allé, on ne peut pas prévoir ce qui se passera sur la route ni ce qu'on trouvera à l'arrivée. Et comme le dit l'adage: quand rien n'est prévu, tout peut arriver.
Je ne suis pas sensé le dévoiler, c'est un secret qu'on vous promet de taire avant de prendre l'avion pour votre première destination lors du départ, mais je vais quand même vous le révéler. Bon, du coup ne vendez pas la mèche en disant que c'est moi qui vous l'ai dit et tout. Quand on part en quête d'aventure humaine comme Zoé et moi, on vous remet une sorte de gigantesque aimant. Il ne fonctionne pas du tout sur le métal, est invisible et ne prend pas de place dans le sac. Ce qu'il fait, c'est qu'il attire à vous toutes les personnes dont le coeur est ouvert à l'aventure et qui se révéleront d'une aide parfois indispensable sur la route. Alors, on devait pas être attentif au moment où on nous l'a donné, parce-qu'on ne sait pas les qui distribue, ni comment, mais vu les gens que l'on rencontre, on se doute qu'on en a un. Voilà, je sais que ça semble peu crédible, mais je ne vois que ça. Sinon, une autre explication, mais là vu ce que raconte les journaux et la télé ça me semble difficile à croire, ça serait qu'en fait il y a énormément de gens bien et désintéressés qui ne veulent que nous aider dans notre voyage et dont la seule gratification est de l'avoir fait.
Bref, on est maintenant dimanche. Tandis que Zoé fait une sieste, je finis d'écrire cet article - et de digérer le repas ( je crois que je vais sauter le dîner ce soir ). Demain une nouvelle aventure nous attend, mais je laisse le soin à Zoé de vous la raconter la semaine prochaine.
Merci beaucoup à tout ceux qui nous suivent et nous envoient leurs gentils messages. On est ravi de savoir que vous nous suivez, alors continuez à nous écrire autant que vous voulez. On réfléchi à une manière de vous remercier, mais surprise.
Enfin je devais poster un article sur la politique américaine après notre rencontre et ma brève discussion avec l'un des candidats à la présidence des États-Unis; mais à cause de notre aventure dans le blizzard et des nouvelles actuelles, je me suis dis que ça ne serait pas de très bon ton. Je le sortirai donc la semaine prochaine soit un peu avant l'article de Zoé ou après.
Voilà, pour cette semaine.
Seb